Des gestes simples pour rendre son dressing plus écolo

Des gestes simples pour rendre son dressing plus écolo

Voici mes conseils de simple débutante pour avancer doucement mais surement et surtout sans jugement. 3 conseils pour débuter, il y en a plein d’autres évidemment et ils seront publiés ces prochains mois. Rien ne sert de vous inonder de bons gestes à avoir.

En attendant je vous conseille de lire mes articles précédents dans la catégorie NATURAL LIFESTYLE, sous catégorie  MATERIALISTE EN DESINTOX – MODE, pour cerner un peu ma vision de la mode écolo.

1 – Si vous devez acheter du neuf, dirigez-vous vers des matières naturels, non traitées aux pesticides donc encore mieux si elles sont biologiques. Vous pouvez aussi vous aider des labels, exemple : le label Global Organic Textile Standard (GOTS). Si le vêtement n’a pas de label pour diverses raisons mais que le fondateur est accessible, n’hésitez pas à échanger avec lui afin de connaitre ses fournisseurs et ses valeurs.

Pourquoi des matières naturelles ? Car elles sont plus douces pour la peau, moins polluantes à fabriquer et biodégradbles, tout le contraire des matières synthétiques.

Une liste de matières naturelles : coton, chanvre, lin, soie, lyocell (tencel)…

2 – Avant d’acheter du neuf, promenez-vous sur les sites de seconde-main, vintage, friperies, des vêtements déjà portés qu’on ne porte plus et qui peuvent être utiles pour quelqu’un d’autre.

En France, 2/3 du dressing n’est pas porté. C’est un chiffre qui devrait résonner dans notre tête et changer notre comportement quand on sait que des personnes dans le monde n’ont pas les moyens de s’habiller…

Acheter de l’occasion, c’est utiliser des matières déjà créées donc cela évite d’en créer de nouvelles. Nos petits gestes équilibrent la balance vers une production ralentie (slowfashion). 

Mais c’est aussi de belles économies, en faisant le tri et en vendant ce que je ne portais plus, j’ai pu racheter moins mais mieux des pièces plus nobles, plus chers pour certaines je vous l’accorde mais finalement je m’y retrouve complètement avec ce comportement responsable, réfléchit.

Il y a un an (2017) c’était impensable pour moi de porter les vêtements des autres, d’aller en friperies ou d’être en accord avec cette phrase « moins mais mieux ». Mais voila, ma conscience écologique qui me remet en question assez souvent m’y a poussée. Même si encore aujourd’hui je pense que le « moins mais mieux » n’est pas toujours applicable, je remarque quand même que mon raisonnement évolue et je m’épanouie de plus en plus dans mon dressing responsable.

D’ailleurs attention de ne pas tomber dans le vice de la surconsommation même en seconde main, on devient vite accro avec tous ces prix bradés et petites pépites vintage.

Réutiliser une pièce déjà en circulation est un geste écologique même si la matière est synthétique car on ne la crée pas.

Mise en situation du point numéro 2 :

J’avais 4 ou 5 pantalons noirs de la fast fashion, tous coutent en moyenne 30 euros, ils allaient de 15 à 50 euros. Tous les mêmes avec des petits détails qui me motivaient à les acheter/garder. J’en portais 2 et une fois dans l’année les autres. C’est absurde quand on y pense non ?

J’ai gardé celui que je porte tout le temps, dans lequel je me sens le plus à l’aise. J’ ai vendu les autres sur Vinted et avec l’argent récupéré, j’ai acheté d’autres intemporels sur ce même site de revente. Des transactions parfaites, échanges agréables avec les vendeuses, bonnes affaires et articles de très bonne qualité.

Pourquoi en avoir 5 alors qu’un seul pantalon noir suffit ? Ce qui nous mène vers un autre geste simple :

3 – Que ce soit d’occasion ou neuf : ACHETER LE MINIMUM. 

J’ai besoin de quoi ? Qu’est-ce qu’il me manque ? Vais-je le porter ? Pour combien d’années ?

Ce sont des questions qu’il faut se poser avant d’acheter. Bien sûr que des pulsions ou des baisses de conscience vont arriver et ce n’est pas grave ! Si elles ne sont pas quotidiennes, permanentes, dans l’excès ; si tous les jours vous faites déjà beaucoup d’efforts ! 

Tout est une question d’équilibre, de MO DE RA TION.

Souvent en NEUF et BIO les prix sont très élevés mais finalement si on achète le strict nécessaire on s’y retrouve. Pour reprendre mon expérience avec le jean noir. Au lieu d’avoir 5 jeans noirs à 30 euros (si je me base sur le prix moyen) ce qui fait un total de 150 euros, on achète un jean noir naturel et BIO neuf :

Monki 41,99 euros.

Ekyog 119 euros. 

Et là on parle de prix sur du neuf ! Je vous laisse imaginer les prix en seconde main. Un jean noir à 10 euros sur Vinted ou en friperie. Donc oui nous faisons de belles économies.

En plus d’être en adéquation avec ses valeurs, de porter des matières saines pour notre peau et la planète, on s’y retrouve niveau prix en achetant 1 seul jean noir, en adoptant une consommation minimaliste. On privilégie donc les intemporels, les basiques et on calme ses pulsions avec des achats réfléchis.

N’hésitez pas à suivre ma sélection écolo juste ici :

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1 commentaire
  • Super article, simple mais efficace. Je t’ai écouté depuis quelques semaines sur cet aspect et j’ai vendu des choses sur vinted, donné à des associations ou à mon entourage. J’ai découvert vinted également en tant qu’acheteuse mais sur des basics. Je trouve en période de brocante des articles de seconde main également. Ça s’applique pour ma part sur le textile, les chaussures et sacs à main.
    J’ai profité d’un déménagement pour faire un grand tri et me remettre en question, c’est fou ce que l’on peut accumuler. Je te remercie pour ta vision de choses si juste.