Quand l’aromathérapie soigne les règles douloureuses

Quand l’aromathérapie soigne les règles douloureuses

Les règles douloureuses ou crampes menstruelles appelées aussi la DYSMENORRHÉE. Elles peuvent arriver dans votre vie à n’importe quel âge, après l’arrivée des premières règles et avant la ménopause. Elle peut être discrète avec de légères crampes, petites sensations que la vague rouge arrive comme elle peut faire souffrir atrocement.

On nous dit c’est comme ça, tu es une femme et tu as tes règles, on ne peut rien faire pour toi. Souffre en silence parce qu’il faut quand même aller à l’école ou au travail.

QUELS SONT LES SIGNES, LES SYMPTÔMES D’UNE DYSMÉNORRHÉE ?

♦ Crampes au bas du ventre, les lombaires, hanches et/ou jambes dues à des contractions utérines.

♦ Bouffées de chaleur.

♦ Sensibilité des seins.

♦ Malaises.

♦ Maux de tête.

♦ Nausées et vomissements.

♦ Diarrhées ou constipation.

Voici quelques symptômes physiques, mais il existe aussi des symptômes psychologiques : irritabilité/agressivité, état dépressif, anxiété sans raison particulière, difficulté à se concentrer…

Cela peut être de légères douleurs comme des moments de torture. Ce dernier cas c’est celui de ma petite soeur âgée de 17 ans qui est victime de dysménorrhée. Et les douleurs ne sont pas à sous-estimer.  Elle faisait des malaises, était pliée en deux, elle ne pouvait rien boire ni manger sans vomir, tout cela accompagné d’un mal de tête tellement intense que personne ne pouvait lui parler, elle s’enfermait dans sa douleur.

C’est assez impressionnant à voir, on se sent incapable face à ça et je n’ose même pas imaginer combien elle souffre. Voir ces symptômes en réel m’a fait comprendre qu’on ne doit plus négliger la douleur de la femme et la rendre tabou.

J’ai peur au quotidien pour elle car c’est la petite dernière et malheureusement la plus fragile, elle vit avec une malformation cardiaque qui a été détectée par la stagiaire du médecin de famille alors oui je sais il ne faut pas généraliser, je respecte énormément les professionnels de la santé, de près ou de loin, ils m’entourent, mais ma confiance en a pris un coup et je pense qu’il est important de garder une part de réflexion face à des professions aujourd’hui sur-cotées.

Je garde beaucoup pour moi mais j’ai peur de la perdre tous les jours. Et quand j’ai appris qu’elle avait un SPM puissance 1000 en plus, j’ai voulu agir avec ce que j’apprends tous les jours en Aroma. J’ai moi-même soigné mon aménorrhée (absence de règles et sujet qui sera traité dans un autre article) avec la Sauge. Juste la Sauge ! Alors qu’adolescente je prenais la pilule sous les conseils de ma gynécologue pour déclencher mes règles. Puis il y a eu les premiers cas mortels et j’ai stoppé immédiatement. Mais bon tout cela on en reparlera plus tard. Revenons au SPM.

Quand on consulte un médecin ou un gynécologue, les premières solutions qu’on nous conseille c’est :  la pilule, l’ibuprofène, le naproxen, l’acide méfénamique, Mirena DIU…

Et ça c’est impossible pour moi. Idem pour ma maman, la pilule sera un dernier choix et ces médicaments qui ne font qu’alimenter un cercle vicieux, ce n’est plus possible.

Peu de recherches  et de fonds sont consacrés pour la santé de la femme. C’est parce que nous sommes beaucoup trop sur Terre ? On dérange ?

Avant la pilule, il existe des plantes bien moins intéressantes pour le profit des laboratoires pharmaceutiques et pourtant très efficaces. Il est temps de faire revivre les médecines dites alternatives, traditionnelles, les médecines douces et naturelles. La médecine moderne la ré-assimile petit à petit mais malheureusement, en France tout particulièrement, les retards sur ce point-là sont conséquents. Toujours est-il que les hormones de synthèse attendront leur tour. Je vais vous partager aujourd’hui différentes solutions mises en place par des aromatologues experts.

QUAND ?

Un peu avant les règles, le premier jour et parfois le deuxième et troisième jour des règles. Au-delà, il ne s’agit plus du syndrome pré-menstruel (SPM) ou d’une dysménorrhée.

Dans le cas de ma soeur, c’était le premier jour des règles, très violent et le deuxième jour ça retombe avec toutes les conséquences du premier jour : mal de gorge à force de vomir, fatigue extrême, perte d’appétit…

Ces symptômes sont temporaires mais bénins, légers ou très douloureux avec une sensibilité bien personnelle que nous avons toutes et qu’il ne faut pas dénigrer/négliger. Les phrases comme « ah vous les femmes des chochottes »,  » vous en faites trop » etc… ce n’est plus possible. Hommes ou femmes quand on ignore la douleur d’une personne, on ne peut pas juger ses réactions.

LES EXAMENS POSSIBLES :

Pour cette partie, si les maux persistent, il est important de faire un bilan hormonal (ou bilan endocrinien). Les femmes ayant un taux plus élevé d’une hormone appelée vasopressine ont souvent une dysménorrhée plus intense et douloureuse. Examen physique et pelvien avec une échographie. Pour un traitement de fond et personnalisé, je vous laisse voir avec votre gynécologue. Personnellement, j’utilise le site de l’OMNES pour un suivi à tendance naturelle.

P. Franchomme 

HE Estragon : 5ML

Huile végétale : 50ML

Utilisation: 2 applications abdominales par jour, pendant 2 à 3 jours avant et durant les douleurs menstruelles.

D. Baudoux

HE Estragon : 2 gouttes

HE Basilic : 2 gouttes

HE Anis vert : 2 goutes

HV Noisette : 3 gouttes

Utilisation : En massage sur le bas ventre.

L. Bosson

HE Néroli : 10 gouttes

HE Santa alba : 20 gouttes

HE Ciste ladanifère  : 1 goutte

HV Macadamia ou Abricot : 30 ML.

Utilisation : Masser le bas du ventre 5 jours avant et pendant les règles avec le mélange.

D. Baudoux

HE Estragon : 3 ml

HE Basilic tropical : 5 ml

HE Lavandin super : 3 ml

HE Petit grain : 2 ml

HV Noisette : complément à 100 ml

Utilisation: 8 à 10 gouttes 2 à 3 fois par jour, 3 jours avant et pendant les douleurs menstruelles.

D. Festy

HE Estragon : 5 gouttes

HE Lentisque pistachier : 5 gouttes

HV Arnica : 1 cuillère à café

Utilisation : en massages. Appliquez deux fois par jour ce mélange sur l’abdomen, pendant 3 jours, avant et durant les douleurs menstruelles.

D. Festy

HE Estragon : 50 MG

HE Anis vert : 25 MG

HE Cyprès vert : 25 MG

HE Sauge officinale : 10 MG

Demander à votre pharmacien de préparer cette recette en gélules.

Utilisation : avalez une gélule 3 fois par jour. Commencez 3 jours avant la date des règles, continuez jusqu’au 14e jour du cycle. Recommencez pendant 3 cycles.

SYNDROME PRÉMENSTRUEL

N. Purchon 

HE Bergamotte : 2 cuillères à café

HE Camomille romaine : 1/2 cuillères à café

HE Sauge sclarée : 1/2 cuillères à café

HE Géranium rosat : 1/2 cuillères à café

HE Pamplemousse : 1/2 cuillères à café 

Utilisation : Stimulez le système immunitaire en frottant la peau avec une brosse à poils souples avant de prendre la douche. Diluez quelques gouttes de ce cocktail d’huiles essentielles dans un peu d’huile végétale puis commencez par masser les pieds puis, toujours au moyen de gestes circulaires, attardez-vous sur les jambes, le tronc et les bras. N’attendez pas de vous sentir vraiment mal, pratiquez ce soin tous les jours. Vous pouvez également verser un peu de ce mélange dans le bain (préalablement dilué dans un peu de solubol : 1 goutte du mélange pour 4 gouttes de solubol) ou en mettre dans un diffuseur. Enfin dilué dans de l’alcool, vous pouvez aussi vous en servir comme eau de toilette.

Note Aroma-Zone : Les huiles essentielles de Pamplemousse et de Bergamote sont photosensibilisantes. Ne pas s’exposer au soleil après application de cette préparation. Vous pouvez les remplacer par les huiles essentielles de Pamplemousse et Bergamote sans furocoumarines qui sont dénuées de photoxicité.

♥     ♥     ♥

L’infusion de feuilles de Framboisier a une action sur les menstruations douloureuses ou trop abondantes. C’est LA plante du cycle féminin (avec la Sauge), elle nous suit à toutes les étapes de notre vie.

Elle régule les hormones des femmes, depuis les premières règles jusqu’à la ménopause.

« C’est un régulateur des fonctions ovariennes, utile pour compenser les insuffisances d’oestrogènes et de progestérone en stimulant leur production par l’organisme lui-même, mais sans effet si l’équilibre est normal.

L’extrait de bourgeons de Framboisier a également une action anti-spasmodique et décontractante, une action calmante et apaisante sur le système nerveux central. »

Prise : 1 à 3 tasses en infusion (voir photos plus bas) par jour ou avec la gemmothérapie, 10 à 20 gouttes par jour, avant ou en dehors des repas, pures ou diluées dans de l’eau de source, en deux ou trois prises ou plus. 4 à 5 gouttes par prise. Ou sur recommandation d’un thérapeute spécialisé : ici.

D’autres gestes essentiels et pistes de réflexion à développer lors de prochains articles :

Avoir une bonne hygiène de vie.

Boire de l’eau minérale riche en magnésium.

Faire du sport.

L’acupuncture, l’hijama, la méditation, la relaxation.

La phytothérapie avec le Gingembre, le Lin, Bourrache, Onagre, Gattilier et Sauge, la Valériane…

L’homéopathie.

La gymnastique intime.

Il y a tellement de remèdes doux, naturels et efficaces. Je vous conseille d’y aller petit à petit, choisir une formule, une plante, vous observez et constater les différences.

Nous pouvons soigner ou apaiser la dysménorrhée avec des plantes avant de passer par des traitements lourds qui pour la majorité ne fait qu’intensifier le problème et nous entraîne dans un cercle vicieux de traitements à vie sans même traiter la racine.

Quand on se penche un peu sur ces médecines dites alternatives, on découvre un autre monde, des témoignages très positifs qui donnent beaucoup d’espoir pour tout le reste.

Il est grand temps de revenir à l’essentiel, les médecines modernes et traditionnelles doivent travailler ensemble pour le bien de tous.

Naturellement, Peau Neuve.

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22 commentaires
  • Merci pour cet article, j’y suis actuellement en pleins dedans ! Douleurs intenses bas ventre, jambes et céphalées, bouffées de chaleurs et fatigue. J’ai déjà testé l’infusion framboisier, HE de menthe poivrée qui sont efficaces, mais le problème des bouffées de chaleurs n’est pas encore résolu !

  • Merci beaucoup Peau Neuve pour ton article riche en informations à étudier et en réflexions sur le naturel pour soigner les douleurs du cycle féminin. Pour ma part j’ai choisi l’homéopathie et mon homéopathe m’a prescrit entre autre du macérât de framboisier et du magnésium. Contente de voir que tu le recommandés aussi, je vais essayer la sauge en complément ! Merci encore.

  • Très intéressant comme d’habitude.
    J’attendais avec impatience cet article. Qu’en est il des troubles de l’humeur lors du spm ? En ce qui me concerne , c’est le maux le plus gênant … Je suis très irritable les 4 5 ou 6 jours avant mes règles. Ce qui m’a presque valu de retourner vers la pilule tellement ça devenait problématique. J’essaye de prendre du magnésium à cette période la je pense que cela aide un petit peu. Mais si quelques plantes ou HE peuvent compléter ce traitement j’en serai ravi d’essayer.

    • Personnellement pour l’humeur/irritabilité, c’est un mélange d’huiles d’onagre et de bourrache en capsule à avaler qui m’a aidée et vraiment soulagée ! Peut-être que tu peux tester 🙂

  • Merci pour cet article qui m’est précieux. J’ai 30 ans et chaque mois, je souffre le martyre … à ne même plus réussir à dormir, marcher, ni à penser !
    On m’a prescrit la pilule très jeune pour palier ces douleurs. Quelle erreur … car depuis quelques années je ne la prends plus, et je souffre. Alors qu’il y avait d’autres solutions …Je vais tester ces différentes solutions !
    Est ce que ta sœur a trouvé son remède pour ses douleurs ?
    Merci pour tout

    • Bonjour et merci pour ces précieux conseils j’ai passé commande pour de l’extrait de bourgeons de framboisier oui mais je me demande à quel moment du cycle je dois le prendre ? J’ai bon espoir de moins souffrir j’ai également commencé des séances d´acupuncture !

  • Merci pour cet article. Je suis étonnées de voir certaines HE ici car je ne pensais pas qu’elles pouvaient aider pour ça. En même temps je ne m’y connais pas encore trop au sujet des HE 😉

    • Merci beaucoup pour cet article. Je cherche depuis longtemps une solution pour ces douleurs tellement handicapantes. Ma fille de 15 ans commence à elle aussi souffrir et la seule solution proposée par le médecin est là pilule. Difficile de faire comprendre aux gens que nous ne voulons pas d’hormones. J’ai dû avoir de longues conversations avec ma fille aussi pour qu’elle comprenne mon refus. C’était difficile pour elle d’imaginer les conséquences sur le long terme.

  • Bonjour et merci pour l’article. Il y a beaucoup de remèdes pour les massages, donc plutôt pour les douleurs abdominales. Mais que conseilles tu pour les maux de tête et fortes céphalées? (Pour les douleurs annexes aux ovaires ou utérus. )

  • Merci pour cet article Peau Neuve!
    On m’a diagnostiquée l’endomètriose il y a un peu moins d’un an et après avoir pris la pilule 3 mois, j’ai décidé d’arrêter et de soigner le problème en profondeur et naturellement. Je n’ai maintenant plus de douleurs mais me renseigne quand même sur des recettes apaisantes.
    P.S: Ta sœur a-t-elle cherché du côté d’une endometriose ? J’avais les mêmes symptômes qu’elle.
    Bon courage !

  • merci pour l information ! Je souffre de douleurs depuis mon adolescence, migraines, troubles de comportements, saignements abondants et bien plus depuis mon dernier accouchement, j’ai beaucoup de framboisiers à la maison, je vais essayer de récolter les feuilles 😉

  • Merci pour cette mine d’informations!
    Concernant la synergie de D. Baudoux (Estragon/ basilic/ lavandin super/ petit grain/ HV noisette) elle s’utilise bien en massage? J’ai quasiment tout le nécessaire sous ma main mais fait exprès, c’est la seule synergie pour laquelle l’utilisation n’est pas tout à fait précisée
    Plus qu’a trouver du framboisier et je serai parée pour laisser tomber ma pilule continue (et son phénoménal trouble de l’humeur associé!!) et refaire face aux douleurs et autres SPM

  • Bonjour Peau Neuve,
    merci pour ce superbe article ! Il devrait être partagé dans tous les collèges afin que les filles souffrant sachent qu’ils existent des méthodes naturelles pour calmer la douleur ! Ton article m’a rappelé certaines camarades qui souffraient tellement pendant leurs règles ! Certaines devaient même s’absenter tellement la douleur était intense ! Et à l’époque, on trouvait leurs parents barbares de leur refuser la pilule afin de calmer les douleurs (c’était il y a une vingtaine d’années, l’information sur le naturel était très difficile à trouver !) ! J’ai toujours été en dilemme avec ça : pas de médicaments mais souffrir ; ou hormones mais ne plus souffrir ! Grâce à ton article : mon dilemme est résolu !

  • Belle compilation de formules efficaces.
    En tant que naturopathe hypno spécialisée dans la fertilité, j’ai cependant tendance à remonter sur la cause plutôt que me focaliser sur la conséquence.
    Et une des 1ère causes à vérifier, c’est l’existence de tensions dans le bassin (grand et petit bassins.) Un ostéopathe spécialisé en périnatalité peut agir dessus en 1 à 2 séances.
    Son travail effectué, je peux alors travailler sur l’équilibre hormonal et la représentation du féminin.
    Ce tandem d’actions est terriblement efficace…

  • Juste un grand merci pour ton article, tes conseils et ton partage. Egalement merci à celles qui partagent leur vécu en commentaires, çà réconforte! Des bisous 🙂

  • Bonjour Peau neuve et merci pour cet article.
    Je suis surprise de voir que l’endométriose n’est pas citée dans cet article. Il serait peut-être bon de mentionner qu’une des causes possibles de la dysménorrhée, c’est l’endométriose, une maladie encore peu connue mais qui peut se révéler dévastatrice si non prise en charge.
    J’ai souffert de dysménorrhée durant des années avant qu’on ne me diagnostique une endométriose il y a quelques semaines. J’ai dû reprendre la pilule malgré toutes mes réticences (je l’avais arrêtée pendant 3 ans pour les raisons que tu évoques dans l’article), et les douleurs ont presque disparu depuis. Il faut pouvoir peser les risques : la pilule bloque la progression de la maladie (et donc une possible infertilité, une occlusion intestinale, etc.) mais a des effets secondaires certains.
    Bien entendu, je ne remets pas du tout en cause ta critique de la médecine traditionnelle et je suis complètement d’accord avec le fait d’essayer de renouer avec une médecine plus naturelle, axée sur les plantes. Mais il me semble contre-productif de refuser en bloc la pilule, qui peut se révéler salvatrice dans certaines situations.

  • Merci pour cet article !! Je souffre d’un SOPK depuis mes 17 ans (j’en ai 25), ainsi que d’un SII. Je suis suivie par une naturo, on se concentre sur le SII pour le moment mais j’ai aussi mis en place un premier accompagnement seule grâce au merveilleux bouquin 8 steps to reverse your PCOS. Je n’ai pas encore essayé le gattilier ni le bourgeon de framboisier ni le saw palmetto et la sauge. Je vais commencer par le framboisier ! Merci de parler de ces problématiques, c’est tellement important !

    Belle journée à toi,

    Julia